Notre record d’altitude !

Notre record d’altitude !

Ce matin grand soleil, départ pour la très haute altitude, va-t’on supporter le manque d’oxygène ?

Depuis le bas de la vallée les paysages variés se succèdent et n’en finissent pas de nous étonner.

Après une série de lacets vertigineux, nous arrivons au col de Potrerillos à 4170m, il fait un peu frais et venté. On respire bien, ouf ! Quelques vendeurs de souvenirs sont là bien à l’abri derrière des murets, des oiseaux familiers picorent à proximité.

Notre but de la journée n’était pas d’atteindre ce col mais de redescendre de l’autre côté et d’aller au salar de Salinas Grandes. Une large plaine d’altitude (3368m) ou s’étend une épaisse couche de sel venant des volcans alentours. Éblouissant !

Au loin les sommets enneigés de la cordillère.

Le sel est exploité pour l’industrie et l’alimentation. Les personnes travaillant sur place sont vêtus des pieds à la tête, couvert d’un large chapeau, d’un bandeau couvrant le visage, et de lunettes de soleil, la réverbération est intense, il faut se protéger.

La route continue ensuite vers le Chili, on est également pas très loin de la Bolivie.

Journée M…

Journée M…

Ce matin on s’est dit c’est une journée de m… Il pleut et l’excursion que nous avions prévue tombe à l’eau. Mais… finalement ce fut une journée m… magnifique !

Nous partons vers 10h, il ne pleut plus, les nuages semblent se dissiper, nous prenons la route mais la pluie ici est rare et provoque des coulées de boue sur la chaussée. Nous sommes bloqués dans un bouchon , les pelleteuses sont en train de déblayer. Nous rebroussons chemin et décidons d’aller voir de plus prêt le village de Maimara.

Au creux de la vallée sur fond de montagne multicolore joliment nommée « la palette du peintre », des cultures de légumes et de la vigne.

Au milieu de vignes poussent des cactus ! Dans cette vallée à 2500m le vin est réputé pour sa singularité due à l’altitude. Nous décidons d’aller le goûter dans une Bodega du village plutôt difficile d’accès on se perd dans les chemins boueux quand soudain, nous voyons une belle allée pavée qui conduit à une maison, on se dit qu’on est peut-être sur le bon chemin ! Pas de bol c’est un cul de sac, en faisant demi-tour nous apercevons un groupe de personnes et nous demandons notre chemin, comme ces personnes ont des bouteilles à la main, nous engageons la conversation : on est français, on voudrait goûter le vin du coin etc…

Et nous voilà invités dans la famille qui possède une superbe maison au milieu des vignes et qui est réunie pour un baptême le lendemain. Nous allons y passer 3h à échanger, goûter leur vin et leur fromage, du jambon cru. Super moment avec ces argentins incroyablement accueillants ! Nous finirons par une visite de leur exploitation et l’achat de quelques bouteilles.

Nous reprenons la route qui cette fois est dégagée, pour un village typique, dans un environnement une nouvelle fois époustouflant.

Balade sur le « chemin des couleurs », à chaque virage nous dégainons les appareils photo. Puis visite du village et de son marché artisanal.

Toujours plus au nord !

Toujours plus au nord !

Nous partons de Salta en voiture par la route touristique, ça tourne fort ! Nous traversons un paysage de moyenne montagne boisé, on se croirait presque en France si la végétation n’était pas différente.

120 km plus loin la route s’élève progressivement et on passe rapidement à un paysage de haute montagne aux pentes peuplées de cactus, la bande de verdure au fond la vallée se rétréci de plus en plus. Nous arrivons à Tilcara gros village à 2500m qui sera notre point de chute pour quelques jours.

À l’entrée du village en bord de route une gargote nous allèche avec son stand de viande grillée. Nos estomacs gargouillent et on se laisse tenter par du lama et de l’agneau. Le lama c’est hyper gras mais plutôt bon.

Nous faisons un tour du village qui est vraiment typique : maisons basses en adobe, rues pavées ou en terre, fils électriques dans tous les sens…Le paysage autour est sublime.

Nous tombons sur un défilé de carnaval, les gens ne sont pas vraiment déguisés mais tout blanchis !

Autour de Salta

Autour de Salta

Nous passons deux jours à découvrir cette ville, musées, monuments, rues commerçantes. La ville s’anime quand le soleil se couche et que les habitants investissent les parcs et les rues à la recherche d’un peu de fraîcheur.

Nous louons à nouveau une voiture ce qui nous permet d’aller explorer les alentours, de randonner dans la forêt et grimper au points de vue.

Salta « la belle »

Salta « la belle »

Après 18h de bus qui nous a emmené 1300km plus au nord, nous faisons étape à Salta. Le long de la route nous apercevons un paysage de plus en plus vert, fini les plaines et les montagnes désertiques et place aux oliviers puis aux cultures de canne à sucre, de maïs … Au loin des collines couvertes de forêt. On est tout de même à 1200m d’altitude, les températures ne le laisse pas penser, il fait 34° , l’après midi…

Salta est l’une des rares villes du pays à avoir conservé son centre historique. Sa place centrale composée d’un joli parc arboré et fleuri est bordée de maison à arcades où l’on peut se promener à l’ombre.

La Cathédrale et l’église San Francisco témoignent de la richesse de la ville au 19eme siècle.

On perçoit un changement de culture dans cette région du nord-ouest, le mélange ethnique est moins flagrant, plus de visages typés « indiens » et une cuisine plus locale si on cherche bien ! Car la pizza, l’escalope milanaise et les frites sont encore très majoritairement proposées ! Ce midi on a choisi un assortiment de plats locaux, papillotes en feuille de maïs fourrées maïs et viande ou fromage. Empanadas : chaussons farcis avec viande, fromage, légumes etc. Une sorte de cassoulet aux lentilles ou aux haricots. Tripes … On est repartis bien calés !

Dans la vallée de la lune

Dans la vallée de la lune

C’est ainsi qu’est surnommé le parc national Ischigualasto, tant certains paysages peuvent ressembler à ce qu’on imagine de la lune !

La visite se fait en convoi de voitures accompagné d’un guide, le parcours fait 40km sur une piste dans cette plaine désertique. Nous avons choisi de partir avec le dernier convoi de la journée à 17h pour bénéficier d’une plus belle lumière et un peu moins de chaleur. On est les seuls, on aura donc le guide pour nous seul !

Nous sommes de nouveau époustouflés par ces formes rocheuses étranges et variées.

Sur notre chemin nous croisons de nouveau des guanacos, en famille cette fois et de beaux cactus. Un condor nous survole, un renard gris rode autour des voitures !

Dans cette vallée à également été trouvé des squelettes fossilisés de dinosaures, un musée reconstitue une chantier de fouille.

Entre vert, rose et gris…

Entre vert, rose et gris…

Nous poursuivons la route vers le nord, elle est tantôt droite à l’infini dans les larges vallées tantôt sinueuse dans les canyons. On ne s’en lasse pas ! La rivière boueuse, serpente dans le fond de la vallée au grès de ses crues et irrigue les plantations ainsi que les peupliers et saules pleureurs omniprésents.

Nous faisons 200km sans traverser un village, nous croisons heureusement quelques voitures, on ne sait jamais si un panne nous arrêtait au milieu de ce désert… La route est parfois recouverte par des coulées de boue ou des graviers, les pluies ici sont rares mais violentes.

Nous faisons un détour par un chemin caillouteux pour aller découvrir une petite chapelle en adobe (terre crue) qui date de 1650. Le gardien accueillant nous montre ses ruches et nous lui achetons du miel.

Plus loin après le village de Rodeo, nous logeons un lac et encore de jolies colinnes colorées.

Au cœur des vallées andines

Au cœur des vallées andines

Nous quittons Mendoza en voiture, pour quelques jours afin d’explorer les vallées andines. Nous reprenons un peu de la RN7 qui mène au Chili puis bifurquons vers le nord sur la RN149. Et la surprise au bout de quelques dizaines de kilomètres sur cette dernière, la route asphaltée laisse la place à une piste. Nous roulons à 40km/h. Drôle de nationale !

Le paysage nous émerveille toujours autant et nous avons la chance de croiser à deux reprises un animal qui semble être un guanaco : version sauvage du lama. Il hénit comme un cheval !

Au loin les sommets enneigés du Mercedario (6770m) et de la cordillère de la Ramada.

Nous arrivons dans une vallée verdoyante au village de Barreal. Nous prenons un rapide repas d’empanadas (chausson fourré ici à la viande) dans un petit resto au bord de la route. Changement complet d’ambiance, un gros bourg rural où les habitants se déplacent à cheval, on adore !

Nous continuons pour rejoindre des collines atypiques et colorées, sculptées par l’érosion. Avant de revenir à Barreal pour la nuit.

Journées plus cool…

Journées plus cool…

Allez, on se laisse un peu vivre ces jours ci !

Visite et repas dans une bodega, balades à Menoza… C’est les vacances !

Le vin et la viande sont bons, le reste du repas… Les français savent mieux faire !

Les bâtiments officiels imposants de Mendoza, un monument au vénéré Général San Martin, libérateur de l’Amérique du Sud et le traditionnel asado (viande cuite sur la braise).

Vers l’Aconcagua par la Ruta 7

Vers l’Aconcagua par la Ruta 7

Ce matin départ de bonne heure par la route 7 qui relie Mendoza à Santiago du Chili. Les nuages nous cachent un peu la montagne mais nous pouvons apercevoir le sommet des amériques l’Aconcagua qui culmine à 6961 mètres.

La route s’élève lentement dans une vallée large bordée de sommets de plus en plus hauts, de couleur changeante, dommage que l’on ne puisse pas s’arrêter trop souvent car la route est assez fréquentée par les camions. Je prends des photos par la fenêtre !

Le ciel fini par être d’un bleu immaculé, on en prend plein les yeux !

Première étape au pont de l’Inca, une étonnante arche naturelle, recouverte de calcaire par une source thermale. On y aperçoit le bâtiment de l’ancienne station thermale.

Quelques kilomètres plus loin nous entrons dans le parc national de l’Aconcagua, point de départ d’une randonnée permettant de découvrir le sommet des Andes et ses alcolytes, tous autour de 5000m. Nous sommes à 2900 mètres d’altitude, il fait bon, on se régale !

La frontière Chilienne est à 20km, nous faisons demi tour et rentrons par la même route, pas loin de 6h A/R… Nous découvrons encore de beaux paysages à la descente car le ciel c’est bien dégagé. Avec un dernier regard sur le géant face au soleil !