Dans la vallée de la lune

Dans la vallée de la lune

C’est ainsi qu’est surnommé le parc national Ischigualasto, tant certains paysages peuvent ressembler à ce qu’on imagine de la lune !

La visite se fait en convoi de voitures accompagné d’un guide, le parcours fait 40km sur une piste dans cette plaine désertique. Nous avons choisi de partir avec le dernier convoi de la journée à 17h pour bénéficier d’une plus belle lumière et un peu moins de chaleur. On est les seuls, on aura donc le guide pour nous seul !

Nous sommes de nouveau époustouflés par ces formes rocheuses étranges et variées.

Sur notre chemin nous croisons de nouveau des guanacos, en famille cette fois et de beaux cactus. Un condor nous survole, un renard gris rode autour des voitures !

Dans cette vallée à également été trouvé des squelettes fossilisés de dinosaures, un musée reconstitue une chantier de fouille.

Entre vert, rose et gris…

Entre vert, rose et gris…

Nous poursuivons la route vers le nord, elle est tantôt droite à l’infini dans les larges vallées tantôt sinueuse dans les canyons. On ne s’en lasse pas ! La rivière boueuse, serpente dans le fond de la vallée au grès de ses crues et irrigue les plantations ainsi que les peupliers et saules pleureurs omniprésents.

Nous faisons 200km sans traverser un village, nous croisons heureusement quelques voitures, on ne sait jamais si un panne nous arrêtait au milieu de ce désert… La route est parfois recouverte par des coulées de boue ou des graviers, les pluies ici sont rares mais violentes.

Nous faisons un détour par un chemin caillouteux pour aller découvrir une petite chapelle en adobe (terre crue) qui date de 1650. Le gardien accueillant nous montre ses ruches et nous lui achetons du miel.

Plus loin après le village de Rodeo, nous logeons un lac et encore de jolies colinnes colorées.

Au cœur des vallées andines

Au cœur des vallées andines

Nous quittons Mendoza en voiture, pour quelques jours afin d’explorer les vallées andines. Nous reprenons un peu de la RN7 qui mène au Chili puis bifurquons vers le nord sur la RN149. Et la surprise au bout de quelques dizaines de kilomètres sur cette dernière, la route asphaltée laisse la place à une piste. Nous roulons à 40km/h. Drôle de nationale !

Le paysage nous émerveille toujours autant et nous avons la chance de croiser à deux reprises un animal qui semble être un guanaco : version sauvage du lama. Il hénit comme un cheval !

Au loin les sommets enneigés du Mercedario (6770m) et de la cordillère de la Ramada.

Nous arrivons dans une vallée verdoyante au village de Barreal. Nous prenons un rapide repas d’empanadas (chausson fourré ici à la viande) dans un petit resto au bord de la route. Changement complet d’ambiance, un gros bourg rural où les habitants se déplacent à cheval, on adore !

Nous continuons pour rejoindre des collines atypiques et colorées, sculptées par l’érosion. Avant de revenir à Barreal pour la nuit.

Journées plus cool…

Journées plus cool…

Allez, on se laisse un peu vivre ces jours ci !

Visite et repas dans une bodega, balades à Menoza… C’est les vacances !

Le vin et la viande sont bons, le reste du repas… Les français savent mieux faire !

Les bâtiments officiels imposants de Mendoza, un monument au vénéré Général San Martin, libérateur de l’Amérique du Sud et le traditionnel asado (viande cuite sur la braise).

Vers l’Aconcagua par la Ruta 7

Vers l’Aconcagua par la Ruta 7

Ce matin départ de bonne heure par la route 7 qui relie Mendoza à Santiago du Chili. Les nuages nous cachent un peu la montagne mais nous pouvons apercevoir le sommet des amériques l’Aconcagua qui culmine à 6961 mètres.

La route s’élève lentement dans une vallée large bordée de sommets de plus en plus hauts, de couleur changeante, dommage que l’on ne puisse pas s’arrêter trop souvent car la route est assez fréquentée par les camions. Je prends des photos par la fenêtre !

Le ciel fini par être d’un bleu immaculé, on en prend plein les yeux !

Première étape au pont de l’Inca, une étonnante arche naturelle, recouverte de calcaire par une source thermale. On y aperçoit le bâtiment de l’ancienne station thermale.

Quelques kilomètres plus loin nous entrons dans le parc national de l’Aconcagua, point de départ d’une randonnée permettant de découvrir le sommet des Andes et ses alcolytes, tous autour de 5000m. Nous sommes à 2900 mètres d’altitude, il fait bon, on se régale !

La frontière Chilienne est à 20km, nous faisons demi tour et rentrons par la même route, pas loin de 6h A/R… Nous découvrons encore de beaux paysages à la descente car le ciel c’est bien dégagé. Avec un dernier regard sur le géant face au soleil !

Balade dans la pré cordillère

Balade dans la pré cordillère

Départ un peu tardif ce jour… Les démarches pour pouvoir entrer dans cette réserve naturelle sont longues, c’est payant et il faut aller payer l’entrée dans une agence Western Union. Quand on arrive sur place on est 4 à vouloir faire ce circuit de découverte. Vu la température ça n’a rien d’étonnant !

Dans cette zone appelée pré cordillère, une végétation de petits buissons épineux, de cactus et quelques herbes de la pampa au fond du canyon où coule un filet d’eau.

5km sous ce soleil, ça a été vraiment dur pour moi ! Patrick supporte mieux la chaleur…

Mendoza entre vignobles et cordillère

Mendoza entre vignobles et cordillère

Notre route nous emmène toujours vers le nord, après 14h de bus nous nous arrêtons à Mendoza. Cette ville est réputée pour son vin, particulièrement le cépage Malbec (Patrick adore !). C’est également un point de départ pour explorer la cordillère des Andes. On est à une centaine de kilomètres de la frontière avec le Chili.

Aujourd’hui, nous nous sommes baladés dans la ville. Elle n’est pas très ancienne car elle a été détruite par un tremblement de terre en 1861. Le centre avec ses rues bordées d’arbres et ses places sont bien agréables. ..

Sur les conseils de notre hôte, nous nous rendons dans une petite Bodega familiale. C’est le jeune vigneron qui nous fait déguster ses trois vins.Il nous montre sa vigne irriguée par un système de canaux par gravité. A Mendoza il ne pleut presque jamais, toutes les cultures sont irriguées par l’eau de la fonte des neiges des Andes toutes proches.

Une oasis dans le désert

Une oasis dans le désert

La ville de Neuquen où nous faisons étape quelques jours est à la confluence de deux fleuves qui traversent une plaine désertique. Le long des fleuves Limay et Neuquen un peu de verdure, des saules et des peupliers, quelques cultures… Sinon au loin des kilomètres de pampa, une végétation sèche. Aucun signe de vie !

A Neuquen on se balade ou l’on se baigne le long des fleuves, on recherche l’ombre surtout, il fait 35°.

Les peruches font de gros nid dans les conifères en ville, nous le observons et entendons faire du raffut au dessus de nos têtes. Un autre oiseau aperçu au bord du fleuve.

Nord-ouest de la Patagonie

Nord-ouest de la Patagonie

Arrivés en avion à Bariloche, le changement a été brutal ! 15° et de la pluie, altitude 800m, des montagnes et un lac… Heureusement le lendemain le soleil est revenu et nous avons pu faire un tour de cette ville fondée par des colons suisses qui s’y sont retrouvés comme au pays. Comme c’est aussi une station se ski, on se croirait dans les Alpes ! Avec un grand lac en prime.

15km plus loin nous montons à un point de vue panoramique sur les multiples lac qui nous entourent ainsi que les sommets voisins qui culminent entre 1600 et 2000m.

Ici nous voyons pas mal d’oiseaux, quelques fleurs, des cerises bien rouge dans les arbres et des framboises. Sur les étals fraises, tomates, pêches, bref c’est l’été !