Un peu de repos

Un peu de repos

Après tous ces kilomètres de canyons, nous avions envie de poser nos sacs dans un coin sympa et de profiter du beau temps. Nous n’avons pas eu beaucoup l’occasion de nous baigner, malgré la chaleur. On choisit de se poser près d’un immense lac de barrage, à mi-chemin de Salta. Dommage cependant, le lac n’a que très peu d’accès à son bord et on nous dit qu’il est dangereux de s’y baigner. On se contentera de la piscine ! Étonnamment il n’y a presque aucune activité sur ce lac, aucun bateau etc.

Nous retournons ensuite vers Salta et prenons un bus de nuit qui nous ramène en 20h à Buenos Aires.

Une rando de malade !

Une rando de malade !

Partir à pied en plein cagnard au milieu de ce désert… Il fallait être courageux je dirais, Patrick dit que je suis folle de proposer des sorties comme ça. Mais comme c’est moi le G-O…

Bref on est parti pour cette rando en laissant la voiture dans la Quebrada de la Concha que l’on avait traversé il y a deux jours. Objectif suivre un chemin de 8km qui traverse des gorges avec quand même un bon stock d’eau !

On se sentait un peu seul au milieu de ce désert, on a suivi les traces de pas de nos prédécesseurs (aucun balisage), mais on n’a vu personne. Par contre ça allait vraiment le coup de se promener au milieu de ces gorges puis ensuite dans une large vallée.

Comme prévu 2h plus tard nous avons retrouvé la route à 5km de notre voiture. Un ptit coup de stop et de gentils argentins nous déposaient juste à côté. Encore une belle aventure…

Ancienne ville des indiens Quilmes

Ancienne ville des indiens Quilmes

C’est sous un soleil de plomb que nous visitons cette ancienne ville fortifiée des indiens Quilmes. Ils étaient environ 8000 à vivre ici autour du 10ème siècle. Une partie de la ville étant entourée de falaises fortifiées, ils pouvaient s’y refugier en cas d’attaque. Cette tribu résista 130 ans à l’envahisseur espagnol et fini déportée près de Buenos Aires et réduite en esclavage.

Dans la partie de la ville qui n’a pas été restaurée, la végétation a repris ses droits, le cactus en est le roi. Le bois de cactus est percé de trous, il est utilisé en construction et pour faire des objets décoratifs.

Casse croûte du midi : tortilla farcie au maïs et au fromage. Ça cale bien !

Vous reprendrez bien un p’tit can…y…on ?

Vous reprendrez bien un p’tit can…y…on ?

L’argentine nous rend dépendant à ses paysages hors du commun.

Aujourd’hui c’était une journée de transition, on avait 400km à faire vers le sud et je ne pensais pas que l’on traverserait à nouveau des paysages à couper le soufle. Ici c’est ce qui nous arrive, à chaque virage on tourne la tête et on se prend une claque tellement c’est Whaou !

Un petit échantillon de la Quebrada de la Concha que l’on a traversé pour rejoindre la ville de Cafayate.

Nous sommes donc à Cafayate pour quelques jours, terre de vin et départ vers d’autres lieux à découvrir. Ça promet !

Notre record d’altitude !

Notre record d’altitude !

Ce matin grand soleil, départ pour la très haute altitude, va-t’on supporter le manque d’oxygène ?

Depuis le bas de la vallée les paysages variés se succèdent et n’en finissent pas de nous étonner.

Après une série de lacets vertigineux, nous arrivons au col de Potrerillos à 4170m, il fait un peu frais et venté. On respire bien, ouf ! Quelques vendeurs de souvenirs sont là bien à l’abri derrière des murets, des oiseaux familiers picorent à proximité.

Notre but de la journée n’était pas d’atteindre ce col mais de redescendre de l’autre côté et d’aller au salar de Salinas Grandes. Une large plaine d’altitude (3368m) ou s’étend une épaisse couche de sel venant des volcans alentours. Éblouissant !

Au loin les sommets enneigés de la cordillère.

Le sel est exploité pour l’industrie et l’alimentation. Les personnes travaillant sur place sont vêtus des pieds à la tête, couvert d’un large chapeau, d’un bandeau couvrant le visage, et de lunettes de soleil, la réverbération est intense, il faut se protéger.

La route continue ensuite vers le Chili, on est également pas très loin de la Bolivie.

Toujours plus au nord !

Toujours plus au nord !

Nous partons de Salta en voiture par la route touristique, ça tourne fort ! Nous traversons un paysage de moyenne montagne boisé, on se croirait presque en France si la végétation n’était pas différente.

120 km plus loin la route s’élève progressivement et on passe rapidement à un paysage de haute montagne aux pentes peuplées de cactus, la bande de verdure au fond la vallée se rétréci de plus en plus. Nous arrivons à Tilcara gros village à 2500m qui sera notre point de chute pour quelques jours.

À l’entrée du village en bord de route une gargote nous allèche avec son stand de viande grillée. Nos estomacs gargouillent et on se laisse tenter par du lama et de l’agneau. Le lama c’est hyper gras mais plutôt bon.

Nous faisons un tour du village qui est vraiment typique : maisons basses en adobe, rues pavées ou en terre, fils électriques dans tous les sens…Le paysage autour est sublime.

Nous tombons sur un défilé de carnaval, les gens ne sont pas vraiment déguisés mais tout blanchis !

Autour de Salta

Autour de Salta

Nous passons deux jours à découvrir cette ville, musées, monuments, rues commerçantes. La ville s’anime quand le soleil se couche et que les habitants investissent les parcs et les rues à la recherche d’un peu de fraîcheur.

Nous louons à nouveau une voiture ce qui nous permet d’aller explorer les alentours, de randonner dans la forêt et grimper au points de vue.

Salta « la belle »

Salta « la belle »

Après 18h de bus qui nous a emmené 1300km plus au nord, nous faisons étape à Salta. Le long de la route nous apercevons un paysage de plus en plus vert, fini les plaines et les montagnes désertiques et place aux oliviers puis aux cultures de canne à sucre, de maïs … Au loin des collines couvertes de forêt. On est tout de même à 1200m d’altitude, les températures ne le laisse pas penser, il fait 34° , l’après midi…

Salta est l’une des rares villes du pays à avoir conservé son centre historique. Sa place centrale composée d’un joli parc arboré et fleuri est bordée de maison à arcades où l’on peut se promener à l’ombre.

La Cathédrale et l’église San Francisco témoignent de la richesse de la ville au 19eme siècle.

On perçoit un changement de culture dans cette région du nord-ouest, le mélange ethnique est moins flagrant, plus de visages typés « indiens » et une cuisine plus locale si on cherche bien ! Car la pizza, l’escalope milanaise et les frites sont encore très majoritairement proposées ! Ce midi on a choisi un assortiment de plats locaux, papillotes en feuille de maïs fourrées maïs et viande ou fromage. Empanadas : chaussons farcis avec viande, fromage, légumes etc. Une sorte de cassoulet aux lentilles ou aux haricots. Tripes … On est repartis bien calés !

Dans la vallée de la lune

Dans la vallée de la lune

C’est ainsi qu’est surnommé le parc national Ischigualasto, tant certains paysages peuvent ressembler à ce qu’on imagine de la lune !

La visite se fait en convoi de voitures accompagné d’un guide, le parcours fait 40km sur une piste dans cette plaine désertique. Nous avons choisi de partir avec le dernier convoi de la journée à 17h pour bénéficier d’une plus belle lumière et un peu moins de chaleur. On est les seuls, on aura donc le guide pour nous seul !

Nous sommes de nouveau époustouflés par ces formes rocheuses étranges et variées.

Sur notre chemin nous croisons de nouveau des guanacos, en famille cette fois et de beaux cactus. Un condor nous survole, un renard gris rode autour des voitures !

Dans cette vallée à également été trouvé des squelettes fossilisés de dinosaures, un musée reconstitue une chantier de fouille.

Entre vert, rose et gris…

Entre vert, rose et gris…

Nous poursuivons la route vers le nord, elle est tantôt droite à l’infini dans les larges vallées tantôt sinueuse dans les canyons. On ne s’en lasse pas ! La rivière boueuse, serpente dans le fond de la vallée au grès de ses crues et irrigue les plantations ainsi que les peupliers et saules pleureurs omniprésents.

Nous faisons 200km sans traverser un village, nous croisons heureusement quelques voitures, on ne sait jamais si un panne nous arrêtait au milieu de ce désert… La route est parfois recouverte par des coulées de boue ou des graviers, les pluies ici sont rares mais violentes.

Nous faisons un détour par un chemin caillouteux pour aller découvrir une petite chapelle en adobe (terre crue) qui date de 1650. Le gardien accueillant nous montre ses ruches et nous lui achetons du miel.

Plus loin après le village de Rodeo, nous logeons un lac et encore de jolies colinnes colorées.